La Psychonutrition

La psychonutrition s’intéresse au lien étroit entre notre alimentation, notre cerveau, nos émotions et notre comportement.
Elle cherche à comprendre comment ce que nous mangeons influence notre humeur, notre stress, nos pensées, et même nos décisions.
Qu’est-ce que la psychonutrition ?
La psychonutrition se situe à la croisée de plusieurs sciences :
- la nutrition,
- la psychologie,
- la neurobiologie,
- la microbiologie.
Elle étudie comment les nutriments, les habitudes alimentaires et la qualité du microbiote intestinal influencent :
- notre humeur,
- notre niveau d’énergie,
- notre stress,
- notre rapport à la nourriture,
- nos compulsions ou restrictions,
- et même notre motivation.
En résumé : la psychonutrition ne dit pas seulement quoi manger, mais cherche à comprendre pourquoi on mange, et comment l’alimentation agit sur notre cerveau.
Le cerveau, un organe très gourmand
Notre cerveau représente environ 2 % du poids du corps, mais consomme près de 20 % de notre énergie.
Il a donc besoin d’un apport constant en nutriments de qualité pour fonctionner correctement.
Certains nutriments jouent un rôle essentiel dans la production de neurotransmetteurs :
- Tryptophane → sérotonine (humeur, apaisement)
- Tyrosine → dopamine (motivation, plaisir)
- Vitamines du groupe B → fonctionnement nerveux
- Oméga-3 → équilibre émotionnel et plasticité neuronale
Quand ces briques manquent, il n’est pas rare de voir apparaître :
- irritabilité,
- anxiété,
- baisse de motivation,
- compulsions sucrées,
- difficultés de concentration.
Le rôle central du microbiote : notre “deuxième cerveau”
On sait aujourd’hui que notre intestin communique en permanence avec le cerveau via le nerf vague.
Un microbiote déséquilibré peut influencer :
- les émotions,
- la gestion du stress,
- l’inflammation,
- les envies alimentaires.
80 à 90 % de la sérotonine est fabriquée… dans l’intestin !
C’est pourquoi améliorer son microbiote peut réduire les compulsions, l’anxiété, les fringales ou l’hyper-réactivité au stress.
Pourquoi mange-t-on ? (Spoiler : pas seulement pour la faim)
La psychonutrition aide aussi à comprendre nos mangeurs émotionnels.
On peut manger pour :
- calmer un stress,
- se réconforter,
- se distraire,
- combler un vide,
- lutter contre la fatigue,
- ressentir du plaisir immédiat.
Ce comportement n’est pas un manque de volonté :
il résulte souvent d’un mélange de biologie (neurotransmetteurs), d’environnement et d’émotions non régulées.
La psychonutrition en pratique : comment agir ?
Elle propose une approche globale, qui combine :
L’alimentation
- Introduire des aliments qui soutiennent le cerveau : oméga-3, fibres, vitamines B, magnésium.
- Rééquilibrer les apports en sucres pour stabiliser l’humeur.
- Soutenir le microbiote avec des fibres, prébiotiques et probiotiques.
La gestion des émotions
- Repérer les déclencheurs (stress, fatigue, solitude…).
- Apprendre à distinguer faim physique / faim émotionnelle.
- Mettre en place des stratégies alternatives.
La compréhension de soi
- Observer ses comportements alimentaires.
- Développer une relation plus bienveillante à la nourriture.
- Sortir du cycle culpabilité → restriction → compulsion.
L’hygiène de vie
- Sommeil réparateur (essentiel pour la régulation hormonale).
- Activité physique régulière.
- Gestion du stress (respiration, relaxation, routines).
La psychonutrition reconnecte la tête, le corps et l’assiette.
- réduire durablement les compulsions alimentaires,
- améliorer l’humeur et la sérénité,
- retrouver plus d’énergie,
- sortir du cercle des régimes,
- retrouver un rapport apaisé à l’alimentation.
C’est une approche holistique qui respecte le rythme de chacun. N’hésitez pas à me consulter pour que nous établissions un programme sur-mesure selon vos besoins.
